Toutes les études le démontre, l’élevage bovin est celui qui est le plus responsable des gaz à effet de serre, soit environ 10% des émissions. Pour calculer ces chiffres, on prend en compte tous les intrants directs et indirects reliés à cet élevage : production du maïs, du soya, du canola, transport et transformation de ces céréales en moulée. Pourtant, les bovins sont des herbivores et l’ajout de moulée n’est fait que depuis les années ’70 pour augmenter la productivité. En nourrissant les bovins uniquement avec de l’herbe, on vient renverser le processus, les pâturages devenant un puit de carbone, en absorbant plus que ce que les bovins produisent. Et concernant la rentabilité, même si les vaches alimentées uniquement à l’herbe voient leur production diminuer légèrement, l’état sanitaire du troupeau est meilleur et les coûts de produits vétérinaires est réduit à son minimum.
Le coût de l’alimentation
Hier, rencontre exceptionnelle des dirigeants des 5 chaînes d’épicerie au Canada au bureau du Premier Ministre pour les inciter à diminuer leurs marges de profit. En effet, tout le monde se plaint du coût élevé des aliments. Cette action est peut-être louable, mais les distributeurs d’aliments ne sont pas les seuls en cause. Nous, consommateurs, devrions peut-être revoir nos priorités? La part de notre budget consacrée à l’alimentation est en baisse constante depuis 40 ans… au détriment de quoi? Internet, téléphone cellulaire… Oui, difficile de s’en passer, mais doit-on prioriser ces dépenses au détriment de l’essentiel?

La coopérative, un modèle de choix pour lutter contre le changement climatique
Un nouveau document de recherche thématique « La coopération pour la transition vers une économie verte » donne un aperçu novateur de la manière dont les coopératives agissent pour protéger l’environnement, pour atténuer et s’adapter aux impacts du changement climatique et de la dégradation de l’environnement.
En mettant spécifiquement l’accent sur la manière dont le septième principe coopératif sur l’engagement envers la collectivité est mis en œuvre, le rapport couvre 8 études de cas et montre une variété d’actions environnementales d’entreprises coopératives. Les exemples incluent l’accès et la gestion des habitats et des ressources naturelles par le biais d’approches coopératives, ainsi que des réponses innovantes pour minimiser les impacts environnementaux. Il présente des coopératives de tailles et de domaines d’activité différents, en particulier dans les secteurs de l’énergie, de la foresterie, du logement, des transports et de la finance.

La camerise
Petit fruit qui ressemble au bleuet et tout aussi délicieux. Originaire du Japon, il est cultivé commercialement depuis plus de 10 ans au Canada. Encore méconnu de l’ensemble de la population, ce petit fruit est l’un des plus riches en antioxydants, en plus de contenir des vitamines A et C ainsi que des fibres.

Comment accélérer l’économie circulaire?
Dans notre société de consommation nous sommes habitués à tout jeter, même si on parle très souvent de changer nos habitudes. Bien que ce soit difficle de changer, la population en générale est prête. Malheureusement les entreprises ne suivent pas le mouvement... Bien qu’elles ont l’air de vouloir trouver des solutions, elles continuent à faire du suremballage, d’offrir des formats de plus en plus grands alors que la taille des ménages diminue… Conclusion, continuaons notre bataille en tant que consommateurs, et arrêtons de gaspiller!!!

Événements
Du 7 au 10 août 2023
Cette année à Porto Rico, l’institut ACE 2023 se concentrera sur la résilience des coopératives et les innovations durables nées de l’adaptation aux changements liés à la crise climatique mais pas uniquement. Je présenterai une conférence sur comment les coopératives agricoles peuvent devenir des modèles de la lutte aux changements climatiques. Dépêchez-vous de vous inscrire!

Pourquoi cultiver sur les toits?
Il existe de nombreux avantages de cultiver des fruits et des légumes sur les toits, en ville. Entre autres, la technique utilisée demande moins d’eau, la verdure climatise le bâtiment, la production est proche du consommateur, moins de pesticides utilisé.
À la découverte de l’agrotourisme
Pour vous reconnecter avec la nature, pourquoi ne pas visiter le Canada en profitant des circuits agrotouristiques? Commençons par l’Ontario, avec ses séjours à la ferme et ses circuits gourmands, en passant par ses vignobles.

Intelligence artificielle et agriculture
L’intelligence artificielle est LE sujet de l’année! Pour qui? Pour quoi? Pour ou contre? Il est raisonnable de se poser toutes ces questions, mais quand on aborde le sujet de l’agriculture, l’IA bien utilisée ne peut être que bénéfique. L’IA permet l’automatisation d’opérations qui demandent beaucoup de main d’oeuvre comme les robots de traite ou les robots désherbeurs. Autre avantage, elle permet la réduction des pesticides (désherbage mécanique, drônes qui effectent des épandages ciblés) et des émissions de GES (robots alimentés par l’énergie solaire).

Alternatives au désherbage chimique
L’utilisation des pesticides en agriculture est toujours en croissance, mais les consommateurs veulent des produits sans pesticides! Comment réconcilier ces deux mondes aux visions contraires? Les solutions pour diminuer les pesticides existent et sont de plus en plus efficaces, comme par exemple les techniques de désherbage mécanique.
