Cette année se démarque par une approche plus environnementale pour les nouveaux produits alimentaires. On observe une diminution des additifs (clean label), plus d’options véganes (fauxmages, yogourts et crème glacée à base d’avoine), mention d’économie circulaire (valorisation des légumes moches, biscuits à base de drêches de microbrasseries).
Malgré la pandémie, le marché bio a poursuivi sa croissance en Europe, avec une augmentation de 4% en 2021 pour atteindre 54,5 milliards d’euros. En superficie, cela représente 3,6 % des terres cultivées. Le Liechtenstein présentait, avec 40,2 %, le pourcentage le plus élevé de surface bio, suivi de l’Autriche avec 26,5 %. Au Canada, c’est seulement 2,1 % des terres qui sont consacrées à l’agriculture biologique, mais la valeur des ventes bio a attient 7,23 miliards de dollars en 2021. L’inflation qui perdure depuis le début de l’année 2022 semble avoir eu un impact négatif sur le bio, avec une baisse des ventes de 5 % en Europe. Mais l’inflation n’est pas la seule responsable, l’apparation d’appellations non contrôlées telles que naturel ou sans pesticide, à prix similaire aux produits conventionnels, vient créer la confusion chez le consommateur.
L’utilisation des animaux pour désherber les cultures est peut-être une alternative aux herbicides chimiques. Dans certaines conditions, on utilise déjà des oies pour le désherbage des champs de fraises, mais avec des résultats mitigés. Dans un vignoble expérimental de la région productrice de Champagne en France, un essai est en cours avec l’utilisation de cochons nains pour désherber les vignes. Si les résultats sont concluants, est-ce qu’on ira jusqu’à produire des charcuteries au champagne???
En utilisant du carton ondulé recyclé, la compagnie Cascades vient soutenir ses clients dans la réduction de leur impact environnemental tout en répondant à la demande des consommateurs qui exigent de plus en plus d’emballages écoresponsables. Conçu selon les principes d’écoconception reconnus, ce nouvel emballage s’inscrit dans une logique d’économie circulaire.
Il y a quelques années on parlait du chanvre comme la plante miracle, la plante aux mille usages. Puis l’engouement a semblé s’estomper, sauf pour quelques produits comme la farine et l’huile. Mais une entreprise de l’Alberta va peut-être redonner un coup d’envoi pour cette culture en utilisant la paille pour confectionner des contenants réutilisables pour la restauration et les épiceries. À l’heure où l’on recherche à bannir les contenants à usage unique, cette initiative devrait connaître un bel avenir!
L’inflation que l’on connaît depuis 1 an a considérablement fait augmenter notre panier d’épicerie. Et ce qui a le plus augmenté c’est le coût des aliments transformés et prêts à l’emploi. Alors pourquoi ne pas revenir à la simplicité? Cuisiner soi-même ne prend pas beaucoup plus de temps que ne nous le laisse croire l’industrie alimentaire. De plus, les aliments surtransformés sont mauvais pour la santé et ont un impact environnemental très négatif…
C’est un débat qui dure depuis longtemps et incite les extrémistes à véhiculer de nombreuses affirmations souvent non scientifiques, dans un sens comme dans l’autre. Il est temps de clarifier les choses, mais la réalité scientifique est plus complexe qu’on l’imagine! Cet article fait la lumière sur l’incidence des prinicpaux élevages sur l’environnement et les enjeux climatiques.
Inflation, guerre en Ukraine, tout le monde s’en donne à coeur joie pour expliquer la diminution de la consommation bio, ça coûte cher! Mais est-ce vraiment la seule raison? Pas nécessairement car devant la popularité toujours grandissante du bio, de nombreuses appellations ont vu le jour: naturel, sans pesticide, vert, équitable, durable… Appellations non contrôlées, mais qui attirent le consommateur qui crois acheter un produit de qualité, mais à moindre coût.